Les atouts des SCPI dans

Vous voulez placer votre argent dans la pierre sans en assumer la gestion et souhaitez obtenir une bonne diversification avec des petits montants ? Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont faites pour vous car, en en achetant des parts, vous pourrez profiter des performances du marché immobilier d'entreprise (magasins, bureaux) ou de logements (via des SCPI fiscales de type Scellier). Pourtant, après la crise immobilière marquée par un plongeon des prix de 8 %, est-ce encore raisonnable de croire en ce placement ?« Bien sûr, car les SCPI doivent être détenues dans une optique de long terme, dix ans minimum, soit un cycle immobilier », explique Daniel While, analyste à l'IEIF, elles sont intéressantes car elles distribuent un dividende régulier, ce ne sont pas des produits de plus-values. » Contrairement aux foncières ou aux Sicav spécialisées dans l'immobilier, les SCPI ne sont pas cotées, elles n'ont donc été touchées qu'indirectement par le krach financier. « Il n'y a pas de crise de liquidités sur ce type de produits et, si certaines SCPI ont vu les ordres de vente augmenter, c'est du fait d'une partie des institutionnels associés de ces SCPI », explique Patrick de Lataillade, président de l'Aspim. Le choc a été décalé dans le temps, « il n'a eu lieu qu'au premier semestre 2009, soit quelques mois après le plus fort de la crise », précise Daniel While, analyste à l'IEIF. Ainsi la collecte est passée de 513 millions au premier semestre 2008 à 360 millions au second, puis à 124 millions au premier semestre 2009. Même si la collecte est moindre, elle est tout de même largement positive ! »Seul souci : si les SCPI ont su traverser bon an mal an la crise immobilière, elles risquent de souffrir de la crise économique. De nombreuses entreprises et commerçants en difficulté ont quitté leurs locaux, ou renégocié leurs loyers, ce qui risque d'entrainer une baisse du rendement des SCPI qui leur louent bureaux et murs. 8 % à 9,5 % de rendement« Pour les SCPI qui ont su anticiper et qui ont des réserves, ces répercussions économiques seront sans douleur », assure Michèle Sephons, PDG de Fiducial Gérance. La raison ? Elles puiseront dans leurs réserves pour maintenir le dividende distribué aux porteurs. Ou bien, à condition d'être des SCPI à capital variable ou à capital fixe et en augmentation de capital, elles accroîtront leur patrimoine en profitant de la crise de la pierre. Un exemple ? En 2006 et 2007, au plus fort de la flambée des prix, les meilleures opérations immobilières affichaient des rentabilités de 6 % à 6,5 %. Aujourd'hui, malgré la baisse des loyers, mais à la faveur de la décrue des prix, il est possible de trouver des affaires qui offrent de 8 % à 9,5 % de rendement. « Cela fait longtemps que nous n'avions pas atteint des taux aussi importants », sourit un gérant. Bref, de quoi assurer à l'avenir un rendement et des dividendes aux épargnants. n
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