Pécresse veut systématiser les aides d'urgence aux étudiants

L'entrée brutale dans l'hiver et la proximité des fêtes de fin d'année sont toujours propices aux annonces en faveur des personnes en grande diffculté. La ministre de l'Enseignement supérieur n'a pas dérogé à la règle ce lundi lors d'une recontre avec les 28 directeurs de Crous (Centre régionaux des oeuvres universitaires et scolaires), lesquels sont « au coeur des réformes » selon Valérie Pécresse, pour qui « il n'y a pas de réussite possible sans accompagnement des étudiants ». Enumérant les progrés réalisés depuis son arrivée rue Descartes en 2007 (en matière de bourses, de logements, etc.), la ministre a souhaité que l'ensemble des Crous « systématisent » les dispositifs d'hébergement d'urgence afin que les étudiants en difficulté puissent disposer d'une solution relais en attendant un logement pérenne. L'idée est de s'inspirer des initiatives mis en place par quelques Crous (Lille, Montpellier, Nice, Reims, Toulouse). Ainsi, le Crous de Toulouse destine-t-il 40 chambres en cité U pour 8 euros la nuit (15 jours maximum) à ces fins. Celui de Nice a passé un accord avec le groupe Pierre et Vacances pour loger des étudiants tout au long de l'année. Montpellier a de son côté lancé un dispositif supplémentaire spécifiquement pour les congés de fin d'année. Dans le même ordre d'idée, Valérie Pécresse a d'ailleurs demandé aux Crous de maintenir ouvert leurs guichets d'accueil pendant cette période.Des initiatives destinées à asseoir le rôle des Crous comme « guichet social de proximité et de mutualisation des moyens et des services dans le cadre d'un partenariat intelligent avec les universités », pour reprendre les termes de Denis Lambert, directeur du Crous de Lyon. « Performance »Dans cette optique, Valérie Pécresse a signé lundi le premier contrat d'objectif du Cnous, qui fixe aux Crous quatre axes d'action pour 2010-2013 : mieux prévoir les besoins des étudiants, améliorer la performance du réseau Crous, renforcer les liens avec les établissements d'enseignement supérieur et renforcer leur professionnalisme pour « une gestion plus économe, plus réactive et plus efficace ». Bref, développer, à l'instar des universités, la « culture de la performance ». C. J.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.