Copex tire sa croissance de l'export

La conjoncture a mis la trajectoire de Copex sur une tôle ondulée : alors qu'en 2008 la PME réalisait 80 % de ses ventes à l'export, celles-ci n'ont plus représenté que 40 % de son chiffre d'affaires l'an dernier (ressorti à 18 millions d'euros). « Pour 2010, difficile de dire quelle sera la tendance au final, estime Frédéric Malin, PDG de Copex (cent salariés). Une seule chose est sûre, notre carnet de commandes pour le premier semestre n'est rempli que par des clients étrangers... »Spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de presses et de cisailles hydrauliques, fixes ou mobiles, la PME, basée à Lanester, près de Lorient (Morbihan), est née en 1948. Pendant longtemps, elle s'est contentée d'un marché domestique en plein essor. « Nous nous sommes positionnés à l'export au début des années 1990, raconte Frédéric Malin. Notre développement a débuté par la Chine, puis le Brésil, l'Australie, l'Afrique du Sud, la Russie que nous avons démarchée plus récemment. Au total, nous avons vendu dans une quarantaine de pays. » La clientèle de Copex varie selon les marchés. Sidérurgistes, leurs fournisseurs, les prestataires de services comme les collectivités locales, etc. « En France, notre marché se compose essentiellement de grands groupes, d'opérateurs et de petits ferrailleurs, précise Frédéric Malin. Les difficultés que rencontrent certaines aciéries, comme Arcelor-Mittal, rebondissent nécessairement sur notre activité, avec un effet domino important. »L'évolution du marché mondial de la récupération et du recyclage des ferrailles et des métaux promet de beaux jours à Copex, bien que ce secteur soit parfois encore peu structuré. En attendant, la PME mise sur les services et l'innovation, et améliore sans cesse le système de commandes de ses machines et leur productivité. « Tout en diminuant leur consommation d'énergie », précise Frédéric Malin. Anne-Laure Grosmolard, à Lanester
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