Siemens invité À revenir dans le nucléaire français

Confirmant hier sa volonté d'ouvrir la filière nucléaire française à des « partenaires extérieurs », Nicolas Sarkozy a par ailleurs lancé un appel du pied explicite à Siemens. Évoquant la coopération franco-allemande, il a cité le nucléaire ? et Siemens ? parmi trois pistes d'investissements futurs communs, aux côtés de l'armement et des universités. Le géant industriel allemand, partenaire historique de Framatome (devenu Areva), a pourtant annoncé avec fracas en janvier dernier son intention de mettre fin à sa participation de 34 % dans la filiale réacteurs d'Areva. Raison invoquée : la France lui refusait depuis longtemps la possibilité de monter au capital de la maison mère Areva et de jouer un rôle plus actif. La déclaration de Nicolas Sarkozy préfigure-t-elle un changement d'attitude de Paris au moment où l'ouverture de 15 % du capital d'Areva à des « partenaires » étrangers, dont Mitsubishi, est en cours ? M. C. L.
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