Côté BourseLa valeur à suivreTrois semaines après avoir déclaré la nationalisation de l'enseigne Exito, Hugo Chavez, le président du Venezuela, a donné son feu vert pour vendre « à l'amiable » 80 % du capital de Cativen, son holding détenu à 67,1 % par le groupe Casino. Dès lors, le gouvernement mettrait la main non seulement sur les six hypermarchés Exito de Casino, mais aussi sur ses 35 supermarchés Cada, six centres de distribution et près d'une centaine de camions. « Nous ferions une entreprise mixte dans laquelle nous serions majoritaires », a précisé Hugo Chavez, samedi lors de l'inauguration d'un magasin de la chaîne Bicentenario, héritière de l'enseigne Exito.Légère inquiétudeLe président du Venezuela avait récemment affirmé que Casino lui avait fait une proposition d'alliance. Une information que le groupe français refuse toujours de commenter. Mais, la Bourse de Paris s'est emparée du sujet. L'inquiétude a plané sur le titre Casino : il a finalement perdu... 0,24 % à 57,98 euros dans un marché haussier. Pourtant, le Venezuela ne fait pas partie des figures de proue du groupe présidé par Jean-Charles Naouri. Le pays ne devrait pas représenter plus de « 1 % du chiffre d'affaires mondial de Casino », indique sa porte-parole.Alors comment expliquer cette légère inquiétude ? En fait, au pays du « socialisme du XXIe siècle », l'État n'est pas pressé d'indemniser les multinationales occidentales qu'il a expropriées. Lafarge et Holcim, dont les filiales de cimenterie ont été expropriées en 2008, en ont fait déjà les frais. Le groupe Casino en sera-t-il aussi victime ?Juliette Garnier? 0,24 %

latribune.fr

15 Févr 2010, 23:51

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