le volume de primes souscrites en assurance-vie a augmenté de 18 % au 1er semestre 2010, par rapport à 2009.Allianz, premier assureur européen, a collecté au premier semestre 2010 deux milliards d'euros de primes en Europe centrale et orientale, soit sensiblement le même chiffre d'affaires qu'en 2009. Mais le résultat opérationnel a chuté de 37 %. C'est aux intempéries qui ont frappé la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie au deuxième trimestre qu'Allianz attribue la responsabilité de cette contre-performance financière. Son ratio combiné, qui rapporte aux primes collectées les indemnisations versées, a ainsi bondi à 99,8 % au premier semestre 2010 contre 92,9 % en 2009. Mais ces inondations et pluies ont permis à Allianz de montrer à ses clients son efficacité et sa réactivité : grâce à des prévisions météorologiques, les experts avaient une idée de l'étendue et de la localisation des dommages, pouvant se rendre sur place avant même que les assurés ne les contactent. L'assurance-vie est un sujet de satisfaction pour Allianz : le volume de primes souscrites a augmenté au premier semestre 2010 de 18 % par rapport à 2009, atteignant 607 millions d'euros. Le résultat opérationnel a augmenté dans la même proportion. En Europe centrale et orientale, la demande de produits d'assurance-vie et santé est stimulée par le faible taux de pénétration actuel : en 2009, chaque personne plaçait 120 euros en assurance-vie contre 2.200 euros en France.Dernière activité, la gestion d'actifs et de fonds de pension d'une population qui vieillit : à l'Est, on estime à 142.000 en 2011 le nombre de départs à la retraite non compensés par l'entrée de jeunes sur le marché du travail. 7,3 milliards d'euros d'encours sont ainsi gérés par Allianz, acteur historique de la région.leader en hongrieÀ l'été 1989, alors que plusieurs centaines d'Allemands de l'Est passaient par la Hongrie pour gagner l'Autriche, l'assureur Allianz s'installait à Budapest. La deuxième cible emblématique fut la Russie, encore soviétique, en 1990. C'étaient là les premières étapes de l'implantation d'Allianz dans les pays de l'ancien bloc de l'Est. Ou plutôt « Nouvelle Europe » selon l'expression de Werner Zedelius, membre du conseil d'Allianz. Aujourd'hui, vingt et un ans après ses premières percées, l'assureur allemand se targue d'être parmi les trois premiers dans chacun des pays d'Europe centrale et orientale, regrettant sa cinquième place en Russie. Et en Hongrie, comme en 1989, il est le premier. Pierre-Édouard Labbé

latribune.fr

15 Août 2010, 23:31

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