Le CAC 40 reprend le chemin des 3.900 points

Après avoir testé le support des 3.800 points dans les premiers échanges, la Bourse de Paris a, dans un premier temps, effacé ses pertes alors que les craintes concernant la dette souveraine irlandaise s'apaisaient. Le rebond de Wall Street et des chiffres macroéconomiques, dans l'ensemble positifs, a fait le reste. Finalement, le CAC 40 a terminé la séance sur un gain de 0,86 % à 3.864,24 points.Confirmant l'existence de rumeurs concernant le niveau de l'endettement irlandais, tout en affirmant que Dublin ne discutait pas d'un renflouement, Dick Roche, secrétaire d'Etat irlandais aux Affaires européennes a rassuré le marché et réduit les pressions sur les banques. Notamment sur BNP Paribas, Société Généralecute; Générale et Crédit Agricolegricole qui, selon le bureau d'étude Bernstein Research, « sont les banques les plus menacées par la résurgence des inquiétudes à l'égard de la crise de la dette souveraine ».Du côté des statistiques macroéconomiques, les chiffres du commerce extérieur en zone euro ont fait état d'un excédent de 2,9 milliards d'euros pour le mois de septembre après un solde négatif de 5 milliards d'euros en août. Outre-Atlantique, les ventes de détail d'octobre ont positivement surpris. Alors que les économistes s'attendaient à une hausse de 0,7 %, elles ont progressé de 1,2 % pour atteindre 373,1 milliards de dollars, soit leur meilleure performance en sept mois. Cette bonne surprise a éclipsé le recul de l'indice « Empire State » (- 11,1 points pour le mois de novembre contre +15,73 points en octobre). Axa en tête En tête du palmarès, Axa a gagné 2,27 %. L'assureur verrait enfin une issue positive au dossier Axa Asia Pacific. De son côté, Renault a grimpé de 1,58 % après la présentation du programme de lancement, la Latitude, sa nouvelle berline. En outre, Carrefour s'est adjugé 0,93 % après l'annonce de la vente de ses activités thaïlandaises à Casino pour 870 millions d'euros. Casino a, pour sa part, bondi de 2,1 %. Parmi les baisses, EADS (- 0,72 %) est toujours victime de prises de bénéfice.
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