transportDans le cadre des discussions menées entre les syndicats et la direction de la RATP, le PDG du transporteur, Pierre Mongin, s'est dit mardi soir prêt à discuter d'« une augmentation salariale spécifique » pour la ligne A du RER, en grève depuis le 10 décembre. Les syndicats réclament des primes de 120 à 150 euros pour chaque conducteur. En retour, le PDG de la RATP veut des « résultats concrets » en matière de régularité. En attendant la galère continue pour les usagers du RER A. La grève a été reconduite mardi, pour la septième journée consécutive. Chacun y est allé de son couplet sur ce mouvement. Le secrétaire d'État chargé des Transports, Dominique Bussereau, a appelé « les partenaires sociaux au dialogue pour permettre l'arrêt de cette grève », tout en confirmant son soutien à « la direction de la RATP dans la gestion du conflit », et en saluant « les efforts effectués pour maintenir le service minimum malgré le nombre important de grévistes [Ndlr?: 95 %] ». médiateurJean-Paul Huchon, président du syndicat des transports d'Île-de-France et du conseil régional d'Île-de-France, a demandé la nomination d'un médiateur, ce que refuse la RATP. La société n'envisage pas pour le moment d'indemniser les usagers. Selon elle, ses obligations d'assurer un service garanti aux heures de pointe sont remplies. I. S.

latribune.fr

16 Déc 2009, 1:45

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