Les salles de Cinéma passent au relief...

Avec « Avatar », les salles de cinéma françaises entrent vraiment dans la 3e dimension. En mars dernier, « Monstres contre Aliens » avait été diffusé en relief dans seulement 40 salles sur 800 copies?; cette fois, 500 écrans français offrent « Avatar » en relief, sur un total de 726 cinémas (et près de 1.000 salles) où le film est projeté à partir de ce mercredi. C'est la plus grosse sortie en 3D relief jamais réalisée en France et ce sera aussi la plus massive en Europe pour « Avatar ». Juste avant lui, fin novembre, « le Drôle de Noël de Scrooge » de Disney est sorti en relief dans 147 cinémas. CGR, le 3e circuit français, a aujourd'hui 184 salles adaptées au relief sur les 400 salles de ses 34 multiplexes équipés pour la projection numérique. Il a converti son dernier multiplexe au relief à Poitiers, la semaine dernière. « Cela permet de proposer sur quatre écrans par multiplexe la projection en relief, du ?Drôle de Noël? et d'?Avatar? », explique Walter Cornu, directeur de la programmation de CGR. Avec un programme de sorties d'une quinzaine de films en relief en 2010, CGR ne devrait pas convertir davantage de salles à cette technologie. UGC pour sa part reste attentiste sur la projection numérique, et a fortiori sur le relief. Le circuit s'en tient à la projection de la version « plate » en 2D d'« Avatar ». Et certaines salles indépendantes ont simplement loué le matériel de projection 3D. Les performances du film seront sans doute déterminantes pour la poursuite de l'équipement des salles en France et dans le monde. Le partage des recettes entre exploitant et distributeur peut aussi freiner le mouvement. Pour l'instant, le billet pour un film en relief coûte 2 à 3 euros de plus. Si Disney a jusqu'ici reversé aux salles une participation de quelques dizaines de centimes par entrée, pour l'achat et l'entretien des lunettes, la Fox, distributeur d'« Avatar », s'y refuse et sa rémunération de distributeur est calculée sur le prix du billet, coût des lunettes inclus. Disney, à l'avenir, serait décidé à adopter le même système. Un bras de fer que les exploitants espèrent voir régler avec l'aide du Centre national du cinéma. Isabelle Repito
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