Crédit

Malgré les appels des chefs d'État, en Europe comme aux États-Unis, les banques, qui, pour la plupart, ont renoué avec la santé financière ? en partie grâce aux injections d'argent public ? rechignaient encore à prêter en 2009. Car après avoir pris des risques inconsidérés avant la crise, elles ont adopté depuis des critères autrement plus sélectifs. Et les taux d'intérêt ont beau être à leurs plus bas niveaux depuis des décennies, le piège ne s'en referme pas moins sur les consommateurs, les acquéreurs immobiliers potentiels, mais aussi et surtout, les petites entreprises. Or, tous les dirigeants politiques le savent, ce sont les PME qui créent le plus d'emplois. Il faut donc, pour stimuler les embauches, inciter les banquiers à mieux faire leur travail de prêteurs. Le feront-ils en 2010 ? Sans doute, puisque, in fine, prêter reste une bonne affaire, surtout quand les liquidités surabondent et que l'argent est si peu cher pour les banques. Sinon, gageons que les gouvernements poursuivront leurs pressions? Lysiane J. Baudu
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