cinémaCameron compte les points entre les bons et les méchan...

cinémaCameron compte les points entre les bons et les méchantsDifficile de parler d'« Avatar », la dernière superproduction de James Cameron, le réalisateur de « Titanic ». Au niveau technique, le film s'impose comme celui de tous les superlatifs tant il symbolise la quintessence du savoir-faire cinématographique. Car Cameron a utilisé l'image de synthèse comme jamais auparavant. Tout, ici, est illusion. Pourtant, on jurerait qu'il s'agit de la réalité. Et l'on reste scotché face à cette déferlante d'effets spéciaux à couper le souffle. Mais un film, c'est aussi, et heureusement, un scénario. Et c'est là que le bât blesse. « Avatar » transpose au XXIIIe siècle ? sur une planète dénommée Pandora ? la guerre entre cow-boys et Indiens. Avec d'un côté les très méchants terriens, qui viennent sur Pandora extraire un minerai très rare censé répondre à leurs besoins en énergie. Et de l'autre, les Na'vis (habitants de Pandora), de gentils humanoïdes bleus en harmonie totale avec la nature. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout cela manque de profondeur. Alors peut-être faut-il prendre cet « Avatar » pour ce qu'il est : un western intergalactique divertissant porté par des prouesses techniques. Rien de plus. J.-C. C.Forza ItaliaUne voix, un ton, beaucoup d'humour et des comédiens formidables. La réalisatrice Éléonore Faucher a réussi une adaptation formidable du roman au titre éponyme de Sylvie Testud, « Gamines » (Fayard). L'histoire de trois s?urs et de leur mère (Amira Casar), d'origine italienne, qui les élève seule dans le Lyon des années 1970. Il y a là des scènes magnifiques, filmées à fleur de peau, des choses très justes dites sur la famille sur une BO italianissima. Et une révélation : Jean-Pierre Martins, dans le rôle de l'oncle macho. Y. Y.« Max et les Maximonstres »Avec « Max et les Maximonstres », le génial Spike Jonze (« Dans la peau de John Malkovich ») dépeint l'innocence et la férocité, l'insouciance et la conscience du monde propre à l'enfance de façon magistrale. Adapté du livre de Maurice Sendak, ce film suit les aventures d'un petit garçon turbulent et attachant. Au cours d'une fugue, il découvre une île peuplée de monstres aux allures de grosses peluches. Hormis les apparences, ces créatures nous ressemblent. En caméra subjective, le réalisateur suit les déambulations des personnages et les gros plans sur les visages, impressionnants, leur donnent une apparence des plus réalistes. Onirique et magique. S. F.« In memoriam »Gérer les dépassements de budget, jouer les nounous auprès des comédiens, le producteur de cinéma Grégoire Canvel (Louis-Do de Lencquesaing) sait faire. Mais lorsque ses dettes sont trop lourdes, l'homme finit par se donner la mort. Pour « le Père de mes enfants », prix spécial Un certain regard lors du dernier Festival de Cannes, la réalisatrice Mia Hansen-Love s'est inspirée de la vie d'Humbert Balsan (1954-2005). Mais ce très beau film, tout en sobriété, remarquablement interprété, va plus loin pour raconter les conséquences d'une entreprise en faillite sur l'entourage de son propriétaire. Y. Y.Bandits, banditsà la fin du XIXe siècle, en Australie, un bandit doit livrer son frère aîné pour sauver la vie de leur benjamin. D'un plan de caméra à l'autre, John Hillcoat alterne les prises de vues sublimes des terres australiennes et les scènes de grande violence. Cet effet de contraste permanent met le spectateur sous tension et capte son intérêt tout du long de « The Proposition ». Tantôt stridente, tantôt langoureuse, la musique signée Nick Cave (également scénariste du film) participe également à créer une ambiance envoûtante. Un western d'une beauté sauvage. S. F.Vol planéDeux stars du cinéma français, un bon réalisateur. À l'arrivée, « le Dernier Vol », conduit par Karim Dridi, avec Marion Cotillard et Guillaume Canet dans le cockpit, fait pschitt. Car il manque ici un souffle, mais surtout une intrigue solide. Nous sommes dans les années 1930, au fin fond du Sahara, où s'affrontent deux visions de la colonisation à travers deux officiers français en poste là-bas. Et voilà que débarque une belle aristocrate à la recherche de son amant. Dommage que Dridi ne tire finalement rien d'autre de cette histoire que de belles images du désert. Y. Y.
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