Pas de remise en cause

Si EDF attend de pouvoir disposer d'une analyse détaillée de l'accident de Fukushima pour envisager des mesures, l'électricien a d'ores et déjà une certitude. « Ce qui se passe aujourd'hui au Japon n'a aucun lien avec l'âge des centrales, mais avec les types de précautions prévues, notamment par rapport au tsunami », affirme Hervé Machenaud. Quant au parc français, « depuis quarante ans, chaque incident qui a lieu sur les réacteurs français est analysé. On détermine s'il provient d'un problème conjoncturel ou générique. Puis les modifications nécessaires sont apportées sur l'ensemble du parc, qu'il s'agisse de matériel ou de procédures », explique-t-il. « Ce processus dew standardisation, unique au monde, permet au parc français de disposer d'un référentiel de sûreté homogène, quelle que soit la date de mise en service du réacteur », ajoute-t-il. Bilan : à ce stade, EDF ne voit pas de raison de revoir sa volonté de porter à soixante ans la durée de fonctionnement de ses centrales. Quant au risque sismique, il existe peu et est déjà pris en compte, affirme EDF. « Toutes nos centrales sont construites dans des zones pas ou faiblement sismiques. Y compris Fessenheim. Bâle, qui a subi un fort tremblement de terre en 1356 est situé sur une autre plaque. » Et de toute façon, « nous prenons en compte l'historique sismique de chaque zone, y compris Bâle pour la centrale alsacienne, et nous doublons ces chiffres ». En clair, EDF soutient que ses réacteurs peuvent résister au double des magnitudes les plus fortes des épisodes sismiques qui ont eu lieu autour des centrales.Marie-Caroline LopezSur les zones sismiques et l'âge des centrales
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