Chaque samedi, Stéphane Soumier, animateur de « Good Mornin...

Chaque samedi, Stéphane Soumier, animateur de « Good Morning Business » tous les matins de 5?h?30 à 9 heures sur BFM, nous propose son bloc-notes de la semaine. DÉFENSE D'EN RIREJe peux vous emmener deux secondes dans les cuisines pour vous confirmer qu'effectivement, l'équipe de communication qui entoure Jean Sarkozy n'avait absolument pas anticipé la tempête. C'en est même invraisemblable. À la fin de la semaine dernière, un plan de communication discret était prévu pour ne parler que du fond, « l'avenir de La Défense », sur des médias strictement économiques. Plan de communication finalement annulé « parce que l'affaire Mitterrand nous permet de passer entre les gouttes. On aura une petite polémique sur son âge, rien de grave, mieux vaut ne pas attiser les choses ». Autant vous dire que, lundi dernier, le réveil a été brutal?! BONUSMercredi matin, la une du « Wall Street Journal » et les nouveaux records sur les bonus. Quelques économistes que j'ai croisés cette semaine autour du Prix Nobel se demandaient si la grande question à traiter n'était pas de savoir quelle était la « limite ». « How much is enough?? » La question du Nobel 2010. PSCHIITC'est d'ailleurs le seul sujet sur lequel Henri Guaino sort la langue de bois, martelant que « le G20 n'a pas été inutile, ce n'est que le début du processus? » Ben voyons?! Ce matin-là, un banquier d'affaires à Paris me raconte que le seul souci de Goldman Sachs, c'est de gérer la communication autour de ces bonus. « J'ai même vu passer l'idée de la création d'une fondation, dont on serait, diraient les communiqués officiels, obligé de limiter l'ampleur sous la pression des actionnaires. » Pour en revenir à Henri Guaino, sa détermination pour le grand emprunt reste intacte?: un bloc?! « N'imaginez pas pouvoir sortir autrement de la spirale de la dette. Toutes les autres solutions seraient catastrophiques. » ACCIDENT INDUSTRIEL« Un désastre, franchement je n'ai pas d'autre mot, d'ailleurs je voyais quelques industriels à côté de moi ouvrir des yeux plus grands que des portes de hangar, avant de se dire qu'il valait mieux en rire? » Voilà le commentaire de quelques reporters qui venaient de subir l'ouverture des états généraux de l'industrie par Christian Estrosi. « Tu te rends compte qu'il n'est pas capable de dire ?nanotechnologies? sans s'y reprendre à trois fois, je t'assure, on en était gêné. » Un autre vous brandit quelques phrases d'un discours de plus d'une heure. « N'ayons pas peur de renverser les totems de la pensée unique industrielle », ou encore, « dans R&D? il faut insister sur le D ». « À la fin, il a parlé des ?nuages informatiques?. J'ai l'impression que c'est lui qui n'en était pas sorti du nuage. » Les reporters sont parfois cruels. le bloc-notes de stéphane soumie
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