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Nous avons mis en ?uvre un plan auto, un plan bancaire, un plan de relance imités dans lemonde entier.Très tôt, la France s'est préoccupée du sort de son industrie automobile, gravement secouée par la crise. « La prime à la casse a été mise en place dès décembre 2008 en France, alors qu'elle n'a été introduite en Allemagne qu'à partir de janvier, en Italie début février, suivie d'autres membres de l'Union européenne tels que l'Espagne, l'Autriche, des pays d'Europe de l'Est », explique Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. « Aux États-Unis, la prime à la casse fait son apparition fin juin seulement », indique-t-il. La France a pris une nette avance sur cette mesure mais « c'est l'Europe plus que la France en particulier que les États-Unis ont observée pour prendre leur décision ».En matière de sauvetage des banques, « la France a été très active dans le débat » qui a commencé dans le cadre du G7 en 2008, a fait l'objet d'un plan concerté européen en octobre et s'est poursuivi au G20 de Londres fin 2008, souligne Sylvain Broyer. Son idée de créer un véhicule ad hoc, la Société de financement de l'économie française, pour émettre des emprunts garantis au bénéfice des banques « a été très applaudie  car elle permet d'émettre des lignes importantes assorties de taux d'intérêt plus faibles », rapporte Sylvain Broyer, « mais elle n'a pas vraiment été imitée ». En revanche, c'est Gordon Brown, Premier ministre britannique, qui a le premier emprunté la voie de la recapitalisation et la nationalisation des banques, à commencer par Northern Rock dès février 2008. La France a été « parmi les tout premiers pays » à opter pour le renforcement de la garantie des dépôts, a contrario de l'Italie, qui n'a adopté la mesure que très tardivement.Au chapitre des plans de relance enfin, c'est Bruxelles, dans le sillage du Fonds monétaire international, qui a relayé la recommandation du coup de pouce budgétaire. La Commission a même fixé à un minimum de 13 % le soutien à l'activité et au-delà pour les pays budgétairement excédentaires. Laurent Chemineau
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