En plus des opérateurs de téléphonie mobile, le paiement via le téléphone intéressent particulièrement les fabricants de carte à puce et de matériel. Car pour offrir un service sans contact, il faut un téléphone et une carte SIM spécifiques. Le déploiement progressif du service de paiement mobile devrait donc se traduire par un renouvellement du parc de téléphones mobiles et des terminaux de paiement placés en caisse. Avec des retombées économiques en France, le pays où est née la carte à puce.Aujourd'hui, plusieurs groupes français sont déjà positionnés sur un marché de plusieurs milliards d'euros. Gemalto ou Oberthur Technologies évidemment, les numéro un et deux mondiaux de la carte à puce. Inside Contactless, une société du sud de la France créée en 1995 par d'anciens de Gemplus, et devenue depuis le premier fournisseur de puces sans contact aux États-Unis avec 70 % du marché. Ingenico, le premier fabricant mondial de terminaux de paiement, est également à l'affût. Le groupe vient même d'investir dans une start-up de Singapour, Transfer To, spécialisée dans l'échange de monnaie entre deux utilisateurs de téléphones mobiles.coûts peu élevésCar derrière ces équipements de nouvelle génération se cachent de nouveaux services. « Les applications de banque via le mobile sont en très forte croissance dans les pays émergents car le téléphone mobile permet de transférer de l'argent entre deux personnes à des coûts peu élevés. Le système se développe de façon virale. Une fois le porte-monnaie mobile ouvert, plusieurs autres applications peuvent être proposées aux utilisateurs », explique Xavier Drilhon, le DGA d'Oberthur Technologies. Ce qui augmente encore la valeur du téléphone mobile. O. Pi.

latribune.fr

17 Nov 2009, 1:44

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