Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mervyn King et le chancelier de l'Échiquier George Osborne s'assoiront ce week-end côte-à-côte à Paris lors du sommet du G20 des responsables des finances. S'ils tenteront certainement de faire bonne figure et de paraître unis, une ligne de fracture apparaît depuis déjà quelques mois sur leurs visions de la politique économique nationale. Au centre des débats : les taux d'intérêt et la stratégie gouvernementale. Pour lutter contre l'inflation, qui a atteint 4 % en février soit le double de l'objectif officiel, King prône la stabilité des taux et d'être patient afin de ne pas pénaliser les foyers les plus fragiles. George Osborne, plus influencé par la City, penche, de son côté pour une hausse mais s'en tient pour le moment aux arguments de la BoE. Pour combien de temps ? Une hausse est attendue entre le mois de mai et la fin de l'année. Tristan de Bourbon, à Londre

latribune.fr

18 Févr 2011, 0:03

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