3. Cet État qui fait flamber l'électricité

Une « imposition déguisée », « largement incontrôlée », des « mesures correctrices » dans la loi de finances 2011 qui « n'apportent pas de véritable remède à la dérive structurelle du système ». La Cour des comptes n'a pas de mots assez durs pour épingler la gestion par l'État de la méconnue contribution aux charges de service public de l'électricité (CSPE) que paie chaque consommateur d'électricité pour financer les substantiels coups de pouce aux énergies renouvelables et les surcoûts dans les îles françaises. En l'absence de décision du ministre chargé de l'énergie entre 2006 et 2010, il manque 1,6 milliard d'euros en 2009, 2,6 milliards en 2010, à la charge d'EDF. La Cour plaide pour une maîtrise des charges, critiquant des tarifs d'achat de l'énergie solaire « trop attractifs », « à guichet ouvert ». Le gouvernement doit justement annoncer une réforme du système de soutien au photovoltaïque d'ici au 8 mars. La Cour demande en outre que la CSPE soit désormais contrôlée par le Parlement. M.-C. L.
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