Les bons points de la rue Cambon

Le rapport de la Cour des comptes ne se résume pas à une longue litanie de cartons rouges et de remontrances. Sans disposer de véritables moyens de sanctions, les sages de la rue Cambon ont tout de même réussi, année après année, à conduire les gestionnaires de l'argent public à s'amender. En attestent les suites données à ses observations passées.Épinglés à plusieurs reprises, les organismes faisant appel à la générosité publique ont largement suivi les recommandations de la Cour, explique le rapport 2011. Même satisfecit pour le Bureau des recherches géologiques et minières, dont la gestion a connu des « améliorations importantes ». Un autre bon point est décerné au personnel de la navigation aérienne, pourtant mis à l'index l'an dernier pour « l'opacité de l'organisation du travail » posant « des problèmes de productivité et de sécurité ». « Un an après la publication de ce rapport, relève avec satisfaction la Cour des comptes, la DGAC a mis fin aux pratiques les plus contestables. » Mais certains mauvais élèves restent incorrigibles. C'est notamment le cas du gouvernement, qui n'est toujours pas jugé assez crédible pour redresser les comptes publics du pays... « L'effort structurel doit être plus ambitieux et les mesures nécessaires rapidement précisées » pour espérer réduire le déficit public à 3 % du PIB en 2013, a souligné Didier Migaud jeudi. E. C.
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