SMC2 se joue de la conjoncture

hône-alpes/btp À partir d'une innovation technique, on est passé à l'innovation d'un produit en bâtiment répondant à un véritable enjeu de sociét頻, remarque Nicolas Robin, directeur général et l'un des trois associés de SMC2. Ainsi, en 2003, ils étudient un simple système de tension et de fixation de toiles sur les charpentes. Mais ils passeront, très rapidement, à la conception d'un système de construction global novateur. Avec à leur actif en cinq ans une soixantaine de réalisations représentant 100.000 mètres carrés d'installations sportives. deux grandes gammesCe « principe constructif » comprend une couverture en composite polyester PVC tendue sur une structure en acier ou en bois lamellé collé, l'ensemble étant maintenu par la technique de fixation mise au point et brevetée par l'entreprise. L'intérêt est environnemental grâce aux toiles PVC 100 % recyclables et translucides pour profiter de l'éclairage diurne. Il est aussi, selon Nicolas Robin, économique pour les collectivités, principales clientes de l'entreprise. « Nos gymnases sont deux à trois fois moins chers qu'en construction traditionnelle. » Voilà pourquoi les dirigeants de SMC2 estiment que leur société crée du lien social en répondant aux besoins croissants d'espaces récréatifs de plein air alors que les collectivités resserrent leur budget.Ce « nouveau concept » de bâtiments de sport et loisirs recouvre deux grandes gammes ouvertes ou fermées (avec façades) : le gymnase de plein air Preosport pour les espaces multisports couverts, praticables toute l'année et en libre accès, décliné pour le skate, le tennis et le préau scolaire ; les salles de sport Meta composées de gymnase, tennis couvert et boulodrome. La PME peut aussi couvrir des tribunes de 150 places à 10.000 places. Mais les installations modulaires et juxtaposables permettent des surfaces illimitées.Sur un marché de niche qu'elle a créé et grâce à ses bâtiments certifiés à bas coût ? une réponse à la crise ? SMC2 ignore la conjoncture. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 5,2 millions d'euros en 2008 et prévoit 7 millions d'euros en 2009. Autres signes de bonne santé, la PME, qui emploie 27 personnes (et bientôt 31), va déménager pour la quatrième fois dans la région lyonnaise et construire un nouveau siège avec un showroom. Elle va aussi se développer à l'exportation avec des distributeurs au Benelux, en Grande-Bretagne et en Suisse.
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