que commercialeLa volonté expansionniste de Deutsche Bank aux Pays-Bas a subi un coup d'arrêt. La première banque allemande a annoncé hier soir qu'elle mettait fin aux négociations avec le gouvernement néerlandais pour la reprise de plusieurs activités de banque commerciale d'ABN Amro. Un accord avait prévu en juillet 2008 la cession de ces unités pour 709 millions d'euros, soit 300 millions d'euros en dessous du prix inscrit dans le bilan par Fortis. La Commission européenne avait exigé cette cession pour autoriser la fusion entre ABN Amro et Fortis. Mais, depuis, les deux banques ont dû être nationalisées et l'État néerlandais a voulu renégocier le prix de la transaction qui aurait permis à Deutsche Bank de devenir la quatrième banque de financement des PME néerlandaises. « Il a été demandé à la Deutsche Bank de renégocier les conditions de la transaction », explique la banque de Francfort, qui a refusé. Le gouvernement néerlandais a regretté cette décision et affirme vouloir discuter avec d'autres repreneurs potentiels pour les actifs concernés. R. G., à Francfort

latribune.fr

18 Sept 2009, 1:52

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