télécomsLe rapprochement entre Orange et T-Mobile aura-t-il lieu ? Pas sûr. L'Ofcom, qui régule le marché britannique des télécoms, a estimé jeudi que la fusion des deux opérateurs de téléphonie mobile était à même de menacer l'intérêt des consommateurs et de porter entrave à la concurrence, si le marché était ramené de cinq à quatre opérateurs. Le régulateur ne peut lui-même interdire l'opération. En revanche, il se fait fort d'apporter un avis aux autorités compétentes. Pour l'Ofcom, le dossier relève de la Commission européenne, à laquelle les deux opérateurs doivent soumettre leur projet. Bruxelles pourrait ensuite se retourner vers les autorités de la concurrence britanniques. Début septembre, Orange et Deutsche Telekom, propriétaire de T-Mobile, ont annoncé leur intention de fusionner. Ensemble, les deux opérateurs détiendraient 32,5 millions de clients, bien plus que le numéro un actuel, O2, soit une part de marché totale de 45 %. Orange emportait une manche face à Vodafone, qui aurait offert 4 milliards d'euros pour absorber l'opérateur allemand. S. C.

latribune.fr

18 Déc 2009, 1:39

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