Avant les régionales, Nicolas Sarkozy s'accroche à l'identité nationale

olitique« Nous savons tous que ce débat n'aurait pas dû être mené à ce moment-là et qu'il n'aurait pas dû être ouvert par celui qui l'a ouvert, c'est-à-dire le ministre de l'Identité et de l'Immigration. » Dernier en date à condamner l'initiative de Nicolas Sarkozy et Éric Besson, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin joint sa voix à celles, de plus en plus nombreuses dans la majorité, qui s'inquiètent des dérapages du débat sur l'identité nationale à trois mois des élections régionales.Interrogé mercredi soir sur Canal Plus, Nicolas Sarkozy n'a pas cédé un pouce de terrain. « C'est un débat particulièrement noble et ça évitera d'avoir des impasses, comme celle qui a eu lieu en Suisse sur la question des minarets », a souligné le chef de l'État, en condamnant « bien sûr » les dérapages verbaux venus des rangs de sa majorité. Un choix revendiquéPas question donc de mettre un terme au débat, ce qu'avait demandé mercredi le socialiste François Hollande. Nicolas Sarkozy a clairement revendiqué le lien entre identité nationale et immigration, ce que lui reprochent les adversaires du débat, à gauche comme à droite. « Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement. [?] Qu'est-ce que doit faire celui qui est accueilli en France et que doit faire la France vis-à-vis de celui qui est accueilli ? » a-t-il lancé. « Je n'ai jamais, dans ma vie politique, plaidé pour l'immigration zéro. Je dis une chose : celui qui vient en France est le bienvenu, mais il doit respecter la France, ses lois, ses valeurs, ses coutumes. »Nicolas Sarkozy a ainsi réaffirmé publiquement son soutien à Éric Besson, qui semble aujourd'hui en difficulté. Transfuge du Parti socialiste en pleine campagne présidentielle de 2007, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale se dit « bless頻 par les attaques de ceux qui, à gauche, font le lien entre sa politique et celle du régime collaborationniste de Vichy. Jeudi, il a porté plainte contre le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis qui l'avait comparé à Pierre Laval. Hélène Fontanaud
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