Nuage islandais  : la facture sera très lourde

Ce n'est qu'une simple éruption de cendres d'un volcan islandais au nom impossible à prononcer. Mais, depuis jeudi, il paralyse l'espace aérien européen, bloquant indifféremment voyageurs d'affaires ou vacanciers, ministres ou marchandises. Des éclaircies sont apparues dimanche, avec la réouverture temporaire de plusieurs grands aéroports importants, comme Nice, Marseille, Bordeaux, ou Francfort en Allemagne. De quoi rapatrier des milliers de passagers en souffrance un peu partout sur la planète. Mais ces mesures sont provisoires et l'avenir reste très incertain.future polémique ?Une fois la stupeur passée et les parades d'urgence élaborées, les entreprises commencent à faire leurs comptes. Notamment les compagnies aériennes, les hôteliers ou les spécialistes du voyage, les plus directement touchés par la fermeture de l'espace aérien. L'Iata, qui regroupe les transporteurs aériens internationaux (hors low-cost), chiffre à près de 150 millions d'euros par jour le coût, pour ses membres, de cette paralysie. Mais, en dehors de ces secteurs, nombre d'entreprises se retrouvent touchées aussi parce que leurs salariés et/ou leurs marchandises sont bloqués.L'heure est également aux doutes. Ce blocage complet du trafic, au nom du principe de précaution, était-il vraiment nécessaire ?  Les poussières volcaniques sont-elles aussi denses et dangereuses que prévu ? Pourquoi les vols tests n'ont-ils pas été effectués plus tôt ? La polémique pourrait bien monter dans les prochains jours.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.