La Bourse de Paris tourne la page de la crise financière

La crise financière ne serait-elle plus qu\'un mauvais souvenir pour la Bourse de Paris? Toujours est-il que le CAC 40, l\'indice vedette de la place parisienne, a clôturé ce mercredi sur une hausse de 0,60%, à 4.170,4 points, son plus haut niveau depuis la fin septembre 2008, époque à laquelle le monde entier s\'enfonçait dans la plus grave crise financière et économique depuis 1929, à la suite de la faillite, le 15 septembre, de la banque américaine Lehman Brothers. Crise au plus fort de laquelle le CAC 40 avait sombré à 2 465.46 points, il y a cinq ans.Au cours des seuls douze derniers mois, l\'indice phare de la Bourse de Paris a rebondi de 18,7%, porté par le regain d\'intérêt des investisseurs pour les marchés actions européens, maintenant que le plus gros de la crise des dettes souveraines dans la zone euro semble passé.La preuve, au premier semestre 2013, les fonds de pension et autres « zinzins » américains ont investi 65 milliards de dollars dans des actions européennes, selon Goldman Sachs. La dernière fois que les investisseurs américains avaient misé aussi gros sur l\'Europe, c\'était en…1977.Lindice CAC 40 n\'a pas encore renoué - loin de là - avec son record historique, établi en 2000, à 6.922 points Les « zinzins » américains ne sont pas les seuls à en pincer pour les actions européennes. D\'après le dernier sondage mensuel réalisé par Bank of America-Merrill Lynch auprès de gérants d\'actifs du monde entier, et publié le 13 août, 20% d\'entre eux ont la ferme intention d\'augmenter la part des actions européennes dans leurs portefeuilles, au cours des douze prochains mois. Une proportion inédite depuis six ans, les investisseurs ayant très largement préféré les actions américaines, ces dernières années Reste que, contrairement au DAX allemand, par exemple, l\'indice CAC 40 n\'a pas encore renoué - loin de là - avec son record historique, établi en 2000, à 6.922 points. Un handicap d\'autant moins aisé à refaire que la vie des marchés pour les prochains mois ne s\'annonce pas comme un long fleuve tranquille, avec les incertitudes entourant certains pays d\'Europe du Sud, comme le Portugal. Sans oublier la situation en Syrie ainsi que les interrogations relatives à un durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, dont les injections massives de liquidités avaient justement permis aux marchés actions de rebondir, ces dernières années.
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