La Bourse de Paris retrouve le moral

Après un début de semaine difficile, la Bourse de Paris a confirmé son rebond technique de la veille en s'inscrivant jeudi en forte hausse. Le CAC 40 a clôturé sur un bond de 1,99 % à 3.867,97 points. Le marché a repris confiance dans un contexte d'apaisement des craintes autour de l'Irlande. Dublin a accepté de collaborer avec la mission conjointe de l'Union européenne et du FMI afin d'établir des mesures d'urgence pour restaurer son système bancaire. Ces discussions pourraient aboutir à la mise à disposition d'un prêt de « plusieurs dizaines de milliards d'euros », selon le gouverneur de la banque centrale d'Irlande. La tendance haussière a été confortée par des statistiques macroéconomiques positives aux Etats-Unis. L'indice « Philly Fed », qui mesure l'activité manufacturière autour de Philadephie, a décollé en novembre pour atteindre 22,5 contre 1 point le mois précédent. C'est bien mieux qu'attendu par le marché. Surtout, cet indice va dans un sens opposé à celui publié lundi par une branche voisine de la banque centrale, à New York. Celui-ci s'est effondré à - 11,1 en novembre contre 15,7 en octobre. Côté valeurs, Schneider Electric a signé la plus forte progression du CAC 40 (+6,01% à 109,30 euros) grâce à une note positive de JP Morgan. Le secteur automobile s'est aussi distingué, porté par l'enthousiasme suscité par le retour en Bourse de l'américain General Motors. Peugeot a pris 5,64 % à 30,65 euros et Renault 3,72 % à 42,90 euros tandis que sur le SBF 120, Valeo (+2,85 %) et Faurecia (+4,69 %) n'étaient pas en reste. Air France-KLM décolleSeules deux valeurs du CAC 40 ont terminé dans le rouge : Alcatel-Lucent (-0,92 %), pénalisé par un abaissement de recommandation de Credit Suisse et Natixis (-0,13 %). De son côté, Air France-KLM a décollé de 5,71 % à 13,97 euros. La compagnie aérienne a fait part de résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre de son exercice décalé 2010-2011. Le marché a salué également la révision à la hausse des prévisions annuelles. Blandine Hénault
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