Les pays exportateurs de gaz veulent indexer son prix sur celui du pétrole

Les onze pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) réunis lundi à Oran, en Algérie, militent pour obtenir à long terme une indexation du prix de cette énergie sur celui du pétrole afin d'enrayer la chute actuelle du cours du gaz. Le développement rapide, notamment aux États-Unis, du gaz non conventionnel a bouleversé l'équilibre du marché. Cette révolution menace la suprématie des grands pays exportateurs aussi sûrement que la découverte de pétrole dans la mer du nord dans les années 1980 a sapé l'hégémonie de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Pour le ministre algérien de l'Énergie, Chakib Khelil, il est indispensable que les pays membres du FPEG (Algérie, Qatar, Russie, Iran, Égypte, Libye...) coordonnent davantage la planification des futurs investissements afin de mieux contrôler l'offre. « Un groupe de travail composé de représentants des pays membres du FPEG sera mis en place et travaillera en collaboration avec le secrétaire général Leonid Bokhanovski afin d'élaborer et finaliser une stratégie quinquennale du Forum », a expliqué hier le ministre algérien. Le FPEG effectuera une évaluation des travaux des travaux en 2011. assurer l'équilibre des prix Un des objectifs est d'assurer un équilibre entre les prix sur le marché libre (environ 4 dollars) et les prix adoptés pour les contrats de vente à long terme (entre 7 et 8 dollars) aujourd'hui menacés. L'amélioration des techniques de forage, notamment la fracturation hydraulique des roches, a permis de mettre en production de petits réservoirs de gaz permettant aux États-Unis de devenir le premier producteur de gaz au monde devant la Russie. Xavier Harel
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