pas de dépréciation à prévoir, selon philippe dupont

Pour faire main basse sur les sept banques régionales que HSBC avait récupérées en 2000 en rachetant le CCF, les Banques Populaires (BP) ont mis sur la table la bagatelle de 2,1 milliards d'euros, surpassant ainsi le CIC (groupe Crédit Mutuel), qui avait proposé 2 milliards. Cette valorisation correspond à un ratio « price to book » (rapport du prix à l'actif net) voisin de 4. À titre de comparaison, le rachat (en cours) par le groupe Société Généralecute; Générale à Dexia des 20 % du Crédit du Nord qu'il ne possède pas encore ne devrait pas valoriser le réseau à l'étoile plus de 2 fois son actif net, sans prime de contrôle il est vrai. Quant aux grandes banques cotées, elles oscillent le plus souvent autour de 1 (0,97 pour BNP Paribas, et 0,78 pour SocGen). « Nous avons fait l'opération en haut de cycle, mais il est vrai que la banque de détail en France a montré sa remarquable résilience dans la crise », argumente Philippe Dupont, l'ancien président devenu président du conseil de surveillance de BPCE. Il assure que les BP ne subiront pas de dépréciations sur les ex-banques HSBC, car celles-ci tiennent leur business plan malgré la crise. À l'image de la SMC, qui a, selon lui, passé sans encombre les tests réalisés au 30 juin en prévision de son apport à BPCE. B. J.
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