Les stations d'épuration éliminent les micropolluants

Avec les traitements classiques (décantation, traitement biologique simple), les stations d'épuration françaises contribueront à l'atteinte des objectifs de la directive-cadre sur l'eau de « bon état écologique et chimique des masses d'eau » en France en 2015. C'est ce qui ressort des résultats du programme Ampères sur le traitement des micropolluants présentés hier par le Cemagref et Suez Environnement. Depuis 2006, plus de 2.000 échantillons et 5.000 analyses ont identifié et quantifié les micropolluants en entrée et en sortie de 21 stations d'épuration afin d'en évaluer l'efficacité. Celles-ci éliminent déjà une part importante des substances « prioritaires » dont elles suppriment jusqu'à 85 % des molécules. Il s'agit des substances chimiques visées par la nouvelle directive-cadre ou par d'autres réglementations. La bonne élimination des autres substances analysées nécessiterait la mise en place de traitements plus sophistiqués, biologiques ou par bioréacteur à membranes. Au-delà des stations, l'effort devra porter sur l'ensemble du bassin versant via la maîtrise des rejets non domestiques à la source, la gestion des eaux pluviales et une surveillance accrue des rejets dans le milieu aquatique naturel. D. P.
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