Premier test social à Athènes

Le gouvernement grec se prépare à un test social important cette semaine, en réponse à son plan d'austérité visant à ramener cette année le déficit public de 12,7 % à 8,7 % (lire ci-dessous). Mercredi, à l'appel de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), de la Fédération des fonctionnaires (Adedy) et du Front de lutte syndicale (Pame, communiste), une grève nationale des secteurs public et privé est prévue. Ces organisations représentent près de la moitié des 5 millions d'employés grecs. Toutefois, le programme des réformes du gouvernement de Georges Papandréou bénéficie toujours d'une majorité de l'opinion publique. Les trois quarts des Grecs veulent la paix sociale jusqu'au dénouement de la crise qui frappe le pays, selon un sondage publié dimanche.des grèves perléesDepuis quelques jours, le pays connaît des grèves perlées, qui commencent à avoir des effets sérieux sur l'économie. Ainsi, les douaniers ont cessé le travail pendant 5 jours. D'ores et déjà, le ralentissement de l'activité dans le secteur du transport, notamment maritime, et un risque de pénurie de carburant importé font sentir leurs effets. Ainsi, selon la Panhellenic Union of Exporters, l'ensemble des exportations avait baissé de 18 % vendredi et certaines stations d'essence à Athènes n'avaient plus de carburant.Vendredi, les chauffeurs de taxi, en grève durant 24 heures, ont manifesté devant le ministère des Finances, protestant contre l'imposition d'une taxe sur les carburants et l'obligation de fournir aux clients un reçu, des mesures décidées par le gouvernement pour lutter contre la fraude fiscale.?
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