Avant le sommet du G20 de Pittsburgh qui débute demain, nos ministres des Finances, nos banquiers centraux et nos régulateurs ont travaillé d'arrache-pied. De nombreux objectifs et des méthodologies claires ont été définis rapidement, mais par la suite une cacophonie a commencé à se faire entendre. Nos amis anglais, par exemple, ne sont pas convaincus par l'idée que la Banque centrale européenne (BCE) coordonne l'action des superviseurs bancaires non européens, relevant de la zone euro? ou pas ! Autre exemple : la Banque des règlements internationaux (BRI), où de nombreux banquiers américains ont participé aux divers groupes de travail, a édicté des principes dits de « Bâle », puis de « Bâle 2 », qui n'ont été traduits législativement (et avec beaucoup de zones grises) que par l'Union européenne? et non par les États-Unis qui ne les appliquent donc pas ! Autre exemple qui illustre cette situation : les bonus.

latribune.fr

23 Sept 2009, 1:45

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