PresseLa filiale de Groupe Hersant Média est le leader de la...

Les 2.500 salariés de la Comareg et de sa filiale Hebdoprint ont eu confirmation lundi matin de la mise en redressement judiciaire de leurs sociétés. L'annonce d'un dépôt de bilan du numéro un de la presse gratuite d'annonces en France avec son hebdomadaire « Paru Vendu » n'est pas vraiment une surprise tant sa situation financière s'est dégradée ces deux dernières années tout comme celle de sa maison mère, le Groupe Hersant Média (GHM), ex-fleuron de la presse quotidienne régionale française.Selon un porte-parole de GHM, le groupe n'avait pas d'autres choix, la Comareg ayant perdu 30,9 millions d'euros en 2009 pour un chiffre d'affaires de 259 millions d'euros en baisse de 25 % sur un an. Et la situation ne se serait pas améliorée en 2010. Il y a trois ans, l'activité du groupe pesait 370 millions d'euros et son résultat d'exploitation dépassait les 15 millions d'euros. Longtemps vache à lait de GHM, la Comareg a subi de plein fouet comme ses concurrents (S3G et Spir) l'arrivée d'Internet, synonyme de migration des petites annonces du papier vers la Toile. Pour le plus grand bonheur de sites comme Le Bon Coin ou eBay. Pour Michel Moulin, fondateur de la Comareg et remercié par la famille Hersant il y a deux ans, c'est l'actuelle direction qui, « faute d'avoir pris les mesures nécessaires, a tué l'entreprise ». « GHM n'a pris que des mauvaises décisions », accuse-t-il, comme celle de réduire la voilure sur le Web ou pire, « ils ont pactisé avec les concurrents et ont baissé la diffusion de leur titre d'un commun accord pour réduire leur frais d'impression ». Chez Hersant Média, on se borne à dire que « le groupe croit à l'avenir de la Comareg et que son objectif est de « présenter un plan de continuation de l'activité ». Cette demande devrait être examinée par le tribunal de commerce de Lyon le 30 novembre. Quant à GHM dont la dette dépasse les 200 millions d'euros, l'avenir est bien sombre. Des réflexions sont avancées sur des cessions de titres... Sandrine BajosLa Comareg mise en redressement judiciaire
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