Avenir Santé est prêt pour de futures acquisitions

Renforcer sa position financière et ainsi préparer ses prochaines acquisitions : tel est l'objectif du groupe Avenir Santé qui, fin 2010, a ouvert son capital à Montefiore Investment. Le fonds d'investissement (présent au capital de B&B Hôtels, de Homair Vacances ou encore d'Auto Escape) détient désormais 75 % des parts du groupe bourguignon, dont sont par ailleurs actionnaires une quinzaine de médecins, tous praticiens dans l'une des deux cliniques qui constituent aujourd'hui le groupe Avenir Santé. L'objectif des médecins est de constituer un groupe solide, indépendant des grands groupes industriels de santé, comme par exemple Générale de Santé;rale de Santé ou Vitalia, dans lequel ils restent parties prenantes des décisions.Ensemble, la clinique Paul-Picquet de Sens (Yonne) et la polyclinique du Val de Saône, à Mâcon (Saône-et-Loire), comptent environ 470 personnes, y compris les 70 médecins exerçant en libéral, pour 30 millions d'euros de chiffre d'affaires. Environ 47 millions d'euros ont été investis, en 2007 et en 2008, pour reconstruire les deux sites et les doter de plateaux techniques de pointe. Le site de Mâcon possède désormais une capacité de 170 lits pour toutes les spécialités de médecine, chirurgie et soins de suite (y compris radiothérapie). Celui de Sens compte 117 lits, pour une activité uniquement centrée sur la médecine et la chirurgie.« Gagner des parts de marché »Aujourd'hui présidé par Michel Grass, le groupe aura un nouveau manager, à compter du 28 février : « Un professionnel de l'hospitalisation privée recruté par Montefiore Investment », précise Michel Grass. Sa mission sera d'organiser la croissance organique « en gagnant des parts de marché ». Un objectif qui passe par la réduction du taux de fuite des patients résidant dans les deux bassins. Les deux cliniques se situent en effet à proximité de Paris (pour Sens) et de Lyon (pour Mâcon). Elles accueillent chacune 13.000 patients chaque année et atteignent, en chirurgie, 55 % de parts de marché. Mais, pour autant, des marges de progrès existent qui peuvent par exemple passer par de nouveaux services (les soins de suite à Sens, par exemple).Dans la nouvelle organisation, Michel Grass, à la tête du groupe depuis vingt-huit ans, reste membre du comité stratégique. Il continuera à accompagner le développement externe du groupe, tel qu'il l'a déjà conduit, lorsqu'en 2002 la clinique Paul-Piquet rachetait les deux cliniques de Mâcon, aujourd'hui rassemblées au sein de la nouvelle polyclinique.Alexandra Caccivio, à Dijo
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.