À peine plus d'une centaine de pages. Et pourtant, le livre de Kim Thùy est probablement celui qui nous emmène le plus loin cette saison. Avec des chapitres souvent très courts, une écriture pudique, pleine de grâce, très imagée, l'auteur raconte ses dix premières années au Vietnam, le départ avec d'autres boat people, les camps en Malaisie, la vie qui se reconstruit au Canada. Il y a là quelque chose de magnifique et d'universel sur l'exil ou l'amour filial, tandis qu'une intimité se noue entre Kim Thùy, son lecteur et le Vietnam. Y. Y.
Kim Thùy, « Ru », dans la littérature francophone
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