La consommation

ÉTATS-UNIS. Le consommateur américain est gagné par le doute. Les ventes au détail ont reculé en juin de 0,5 % pour le deuxième mois de suite, après sept mois consécutifs de hausse. L'économie ne peut guère compter sur la consommation, qui représente 70 % du PIB, pour tirer la croissance. Les créations d'emplois demeurent insuffisantes pour augmenter significativement le revenu des ménages. Et, surtout, ceux-ci vont continuer de se désendetter pendant encore plusieurs années. Le chef économiste d'Axa, Éric Chaney, estime que « le taux d'épargne, qui atteint déjà 4 %, pourrait grimper jusqu'à 8 % ». EUROPE. La consommation n'y est guère plus florissante. En France, les consommateurs ont réduit leurs dépenses en juin pour le deuxième mois consécutif. En mai, les ventes de détail dans la zone euro ont progressé de 0,2 %, affichant une minuscule hausse de 0,3 % sur un an, selon Eurostat. Les consommateurs, de part et d'autre de l'Atlantique, peuvent difficilement soutenir la croissance.
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