Retraites : la CFDT contre la CSG, pour une hausse de cotisation

Interrogé dans le JDD sur une éventuelle hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour combler le déficit des régimes des retraites, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger se dit \"très réservé\" sur cette piste, envisagée par le gouvernement dans le cadre de la réforme en préparation.\"Les recettes de la CSG doivent être attribuées en priorité à la santé et à la perte d\'autonomie. Pour les retraites, l\'augmentation modérée des cotisations des entreprises et des salariés est plus logique\", souligne-t-il.La CFDT est cependant \"favorable à l\'alignement du taux de CSG des retraités de 6,6% (pensions les plus élevées) sur celui des salariés (7,5%) à condition que cette mesure finance la dépendance vieillesse\".Le responsable de la CFDT affirme par ailleurs que la réforme des retraites doit prendre en compte \"les inégalités\".\"Ce ne serait qu\'un simple replâtrage si on ne luttait pas contre les inégalités\", dit-il, citant notamment les femmes, les jeunes, les polypensionnés et les salariés exerçant des métiers pénibles.Le gouvernement examine la création d\'un compte pénibilité pour permettre à ces salariés de partir plus tôt à la retraite ou de se reconvertir.\"S\'il le fait, ce sera très positif\", estime M. Berger, ajoutant que son syndicat se bat \"depuis vingt ans pour que la pénibilité soit prise en compte dans le calcul des retraites\", sujet qui est un chiffon rouge pour le Medef qui le redira lors de son université d\'été cette semaine.Favorable à un financement par les employeurs, il juge que \"les entreprises qui proposent des travaux pénibles doivent en payer une partie\".Concernant un allongement de la durée de cotisation (actuellement à 41,5 ans pour la génération 1956), \"nous ne la réclamons pas\" mais ce serait \"plus équitable que le report de l\'âge qui pénalise les plus fragiles\", affirme-t-il.Toutefois, cet allongement \"ne doit pas être accéléré d\'ici à 2020\".Enfin, \"manifester le 10 septembre est hors de question pour la CFDT\", rappelle le leader syndical alors que plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires) appellent ce jour-là à une mobilisation contre la réforme des retraites.\"Notre syndicat privilégie la discussion pour obtenir des avancées. Si le gouvernement ne répond pas à nos propositions, nous réfléchirons à une autre mobilisation\", prend-il soin d\'ajouter.Une augmentation des cotisations patronales et salariales serait \"plus logique\" qu\'une hausse de la CSG pour financer les retraites, estime le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger dans une interview au Journal du Dimanche.Interrogé sur une éventuelle hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour combler le déficit des régimes des retraites, M. Berger se dit \"très réservé\" sur cette piste, envisagée par le gouvernement dans le cadre de la réforme en préparation.\"Les recettes de la CSG doivent être attribuées en priorité à la santé et à la perte d\'autonomie. Pour les retraites, l\'augmentation modérée des cotisations des entreprises et des salariés est plus logique\", souligne-t-il.La CFDT est cependant \"favorable à l\'alignement du taux de CSG des retraités de 6,6% (pensions les plus élevées) sur celui des salariés (7,5%) à condition que cette mesure finance la dépendance vieillesse\".Le responsable de la CFDT affirme par ailleurs que la réforme des retraites doit prendre en compte \"les inégalités\".\"Ce ne serait qu\'un simple replâtrage si on ne luttait pas contre les inégalités\", dit-il, citant notamment les femmes, les jeunes, les polypensionnés et les salariés exerçant des métiers pénibles.Le gouvernement examine la création d\'un compte pénibilité pour permettre à ces salariés de partir plus tôt à la retraite ou de se reconvertir.\"S\'il le fait, ce sera très positif\", estime M. Berger, ajoutant que son syndicat se bat \"depuis vingt ans pour que la pénibilité soit prise en compte dans le calcul des retraites\".Favorable à un financement par les employeurs, il juge que \"les entreprises qui proposent des travaux pénibles doivent en payer une partie\".Concernant un allongement de la durée de cotisation (actuellement à 41,5 ans pour la génération 1956), \"nous ne la réclamons pas\" mais ce serait \"plus équitable que le report de l\'âge qui pénalise les plus fragiles\", affirme-t-il.Toutefois, cet allongement \"ne doit pas être accéléré d\'ici à 2020\".Enfin, \"manifester le 10 septembre est hors de question pour la CFDT\", rappelle le leader syndical alors que plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires) appellent ce jour-là à une mobilisation contre la réforme des retraites.\"Notre syndicat privilégie la discussion pour obtenir des avancées. Si le gouvernement ne répond pas à nos propositions, nous réfléchirons à une autre mobilisation\", prend-il soin d\'ajouter.
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