Repères

STRONG>FCPI (fonds commun de placement dans l'innovation)Créés en 1997 pour favoriser l'investissement dans les jeunes sociétés innovantes (start-up), les FCPI doivent être investis à 60 % au minimum dans des sociétés non cotées françaises et reconnues comme innovantes par l'organisme Oséo. La réduction d'impôt accordée atteint 25 % des sommes investies, plafonnées à 50.000 euros pour un célibataire et 100.000 euros pour un couple. La réduction maximale est donc de 12.500 ou 25.000 euros. Cet avantage fiscal tombera à 22 % en 2011 et la plafond restera finalement inchangé.FIP (fonds d'investissement de proximité)L'objectif de ces fonds créés en 2003 est d'investir dans des PME régionales. Là encore, un minimum de 60 % des sommes récoltées sur un FIP doit être investi dans cette catégorie de société, dont 10 % dans des entreprises de moins de cinq ans. À compter du 1er janvier prochain, les FIP pourront investir dans trois régions différentes, contre quatre jusqu'à présent. La fiscalité est identique à celle des FCPI, à l'exception des FIP corses, qui font bénéficier d'une réduction plus généreuse (50 %).FIP et FCPI dits « ISF »Mis en place par la loi Tepa de 2007, le fonctionnement des FIP-ISF et FCPI-ISF est identique à celui des fonds classiques. Seul changement : les PME de moins de cinq ans doivent représenter 40 % au minimum des investissements non cotés dans les FCPI-ISF et 20 % dans les FIP-ISF. La différence se situe surtout au niveau de la fiscalité. Ces deux produits permettent en effet de réduire la facture de son impôt sur la fortune de 50 % des sommes investies. La réduction maximale est de 20.000 euros par an. Cet avantage fiscal sera certainement raboté de 10 % l'an prochain, pour atteindre 45 %. Holding et investissement en directInvestir en direct, ou via un holding, dans les PME permet d'obtenir une fiscalité plus attractive au niveau de l'ISF. En effet, la réduction accordée est de 75 % de l'investissement, à condition de détenir les parts au moins cinq ans. Ce taux passera certainement à 67,5 % (coup de rabot de 10 %) dès le 1er janvier prochain. Pour éviter les holdings qui n'en avaient que le nom, les holdings ISF ne pourront accueillir plus de 50 souscripteurs, comme c'était déjà le cas pour les holdings IR (impôt sur le revenu).
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