La polémique autour de la taxe carbone et son retrait par le président de la République « est un extraordinaire exemple de désinformation » à déclaré le ministre du développement durable Jean-Louis Borloo, vendredi soir à Toulouse, en clôturant le 34eme congrés de France nature environnement (FNE) la plus grande fédération d'associations environnementalistes de France. Hors ce commentaire lâché au détour d'une phrase Jean-Louis Borloo s'est borné a défendre le bilan du Grenelle de l'environnement et a promis au passage que la loi Grenelle 2 serait examinée par la parlement début mai. Cette loi dont les articles mettent en pratique les grandes orientations votées dans la loi Grenelle numéro 1, est un texte très attendu par les écologistes."Jouanno, très bonne ministre"Contrairement à Chantal Jouanno qui la veille, défendant le principe de la taxe carbone, avait eut des propos forts devant les congressistes, Jean-Louis Borloo s'est donc contenté du service minimum sur ce sujet brûlant. La secrétaire d'Etat avait en effet assuré qu'elle « ne lâcherait pas » sur ce sujet et s'était auparavant déclarée « désespérée » d'apprendre la décision de l'abandon. Pressé à sa sortie par les journalistes qui lui demandaient un commentaire sur les déclarations de sa secrétaire d'Etat, Jean-Louis Borloo ne l'a pas contredite et a assuré qu'elle « était une très bonne ministre ».Ce vendredi, Nicolas Sakozy a affirmé que la Commission européenne allait proposer en juin un mécanisme d'ajustement aux frontières qui taxerait les produits des pays qui rechignent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Message évident: la taxe carbone est bel et bien vivante.

latribune.fr

27 Mars 2010, 0:28

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