Neli Technologies prépare ses relais de croissance

Le succès des boîtiers de réception de la TNT conçus par Neli Technologies ne se dément pas. Bien au contraire. La PME basée à Rennes (Ille-et-Vilaine) a conçu des boîtiers bourrés d'électronique qui permettent de diffuser la TNT partout dans la maison avec une seule prise d'antenne hertzienne. Dotés de la technologie CPL (courant porteur en ligne) à haut débit qui utilise l'installation électrique existante, ils sont équipés en standard de trois tuners, ce qui permet de regarder simultanément trois programmes TV dans trois pièces différentes du foyer, sans câble supplémentaire et en qualité numérique.Pas étonnant donc que les commandes affluent, d'autant que la TNT continue de s'étendre progressivement à tout l'Hexagone. Une vague très porteuse sur laquelle le dirigeant de la société, Issam Aglan, souhaite surfer en concevant de nouveaux relais de croissance.Produits pour le satelliteCar la PME a d'ores et déjà d'autres produits dans ses tuyaux : après la haute définition, en juillet dernier, elle s'attaque désormais au satellite. Des produits qu'elle vend notamment sous marque de distributeur. « Notre positionnement, en termes de qualité prix, est encore plus avantageux ici avec des boîtiers qui possèdent aussi des capacités d'enregistrement », explique Issam Aglan, qui entend lever rapidement entre 3 et 5 millions d'euros.Avec cet argent frais, Neli Technologies va continuer à financer sa R&D et doper ses forces commerciales. Au total, 5 personnes pourraient rejoindre l'équipe pour monter l'effectif à 20 salariés. Car si l'entreprise développe et conçoit la technologie de ses boîtiers, elle fait fabriquer ceux-ci en Chine. « Nous avions commencé avec un industriel hongrois, commente Issam Aglan. Puis nous avons décidé de transférer la production en Asie, où cela reste encore malheureusement beaucoup moins cher. »Idéalement, Neli Technologies espère pouvoir procéder à cette nouvelle levée de fonds dès ce premier semestre. « Sinon, nous ferons comme l'an dernier et solliciterons notre banque, la BPO, qui nous a soutenus jusque-là. » L'entreprise bretonne vise, dès cette année, entre 3 et 5 millions d'euros de chiffre d'affaires.Anne-Laure Grosmolard, à Renne
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