Une montée d'EDF au capital d'Areva constituerait une belle victoire pour Henri Proglio. Victoire d'autant plus bienvenue qu'un an après sa nomination à la tête d'EDF, il a dû renoncer à certains de ses objectifs initiaux. Malgré ses déclarations vigoureuses, la loi Nome (Nouvelle organisation des marchés de l'électricité), dont l'examen débute aujourd'hui au Sénat est resté inchangée. Elle va obliger l'électricien à revendre à ses concurrents 25 % de sa production à prix presque coûtant. « C'est non?! C'est une question de survie?! lançait-il pourtant dans un entretien aux ?Échos? fin 2009 », plaidant pour défendre une vision intégrée d'EDF. Il a par ailleurs engagé une politique de cession d'actifs. Il vient de vendre son réseau de transport britannique à un consortium de Hong Kong, se désendettant au passage de 6,8 milliards d'euros.

latribune.fr

27 Sept 2010, 3:02

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