Paris s'oppose toujours à Ankara sur l'Europe

« Les attentes étaient limitées, la visite de Sarkozy a tenu ses promesses ». C'est de cette manière que le quotidien turc en langue anglaise « Hürriyet Daily News » résumait, samedi, la délicate visite de travail du président français à Ankara. Le chef de l'Etat, qui se déplaçait en tant que président du G20, a en effet gardé sa ligne de conduite sur le processus européen de la Turquie. « Dédramatiser »« Il existe un chemin entre la perspective d'adhésion que certains ne jugent pas opportune, et une forme de discussion qui permette de rapprocher la Turquie, pays immense, et l'Union européenne », a-t-il affirmé. Quelques minutes auparavant, le président turc, Abdullah Gul, le visage fermé, avait appelé la France à « ne pas bloquer de manière artificielle » le processus européen d'Ankara. La Turquie reproche en effet au président français son opposition à une adhésion pleine et entière de leur pays et le blocage de 5 chapitres de négociations. Devant ses « amis turcs », Nicolas Sarkozy a toutefois appelé à « dédramatiser » ce « point de désaccord qui ne doit pas empêcher d'avoir des rapports importants ». Il a ainsi proposé à la Turquie un « partenariat sans limite dans le domaine nucléaire », preuve selon lui de la « confiance » de la France « dans la démocratie et le potentiel économique » du pays. Venu chercher un soutien dans le cadre de sa présidence du G20, il a aussi évoqué la possibilité d'organiser en Turquie un séminaire sur les questions de régulation des prix des matières premières, avant de revenir, pourquoi pas « dans le courant de l'année », pour une véritable visite officielle. Delphine Nerbollier, à Ank
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