C'est une révolution copernicienne que vivent les caisses d'épargne espagnoles depuis quelques semaines à la faveur de la crise financière. Rapprochement intra-régionaux de structures très locales, fin de la mainmise du politique, et maintenant des alliances en dehors de leur propre milieu. Jorge Gil Lozano, directeur général de la Confédération espagnole des caisses d'épargne (CECA) a annoncé mardi que les cajas, qui peuvent ouvrir depuis peu leur capital au secteur privé à hauteur de 50 %, sont à la recherche de partenaires étrangers «fiables et stables». Cette déclaration faite à Paris s'inscrit dans le cadre d'une tournée européenne visant précisément à chercher des investisseurs. Entamé lundi à Londres, où le directeur général a rencontré 90 investisseurs, le «road show» se déplacera à Bruxelles, Francfort et Munich. Au total, ces banques doivent trouver «moins de 2 milliards d'euros» de nouveaux capitaux, selon M. Lozano.ModalitésDes transactions pourraient se faire à l'image de l'annonce, le week end dernier, de l'investissement de 450 millions d'euros du fonds américain JCFlowers dans la Banca Civica. Cette annonce avait été faite alors que la caisse faisait partie de celles n'ayant pas passé les stress tests et devant lever des fonds propres. De leur côté, mardi les cajas Mediterraneo (CAM), Asturiana Cajastur, Caja Cantabria et Caja Extremadura sont parvenues à se mettre d'accord sur les modalités de leur rapprochement, donnant naissance à la troisième caisse d'épargne du pays. G. L. S. avec agence

latribune.fr

27 Juill 2010, 21:25

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