une « short list » de 2 à 4 candidats doit être retenue cette semaine.PublicitéÀ la date limite du 9 octobre, six offres ont été déposées pour la reprise de France Télévisions Publicité (FTP), la régie publicitaire du groupe France Télévisions. Parmi elles figure la candidature surprise de la régie Internet Hi-Media, associée à Philippe Léoni (ancien patron de Spir), Cédric Bannel (fondateur du site d'annonces automobiles Caradisiac) et au quotidien « Sud Ouest », qui est minoritaire dans ce consortium. Leur banquier conseil est la Société Généralecute; Générale.verdict début 2010Les cinq autres candidats sont déjà connus : Lagardèrerave;re, NextRadio TV (dont le PDG, Alain Weill, est propriétaire de « La Tribune »), Stéphane Courbit, Walter Butler, et un tandem associant Charles Beigbeder à Vivolta.« Une liste réduite de finalistes sera choisie cette semaine », a expliqué hier le directeur général de FTP, Philippe Santini. Cette liste comprendrait deux à quatre noms, en privilégiant les candidats industriels. Le processus devrait aboutir « début 2010 ». Selon Philippe Santini, France Télévisions gardera « près de 30 % » du capital de FTP. Il prévoit de réaliser en 2009 un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros (? 36 %), Une chute qui s'explique bien sûr par l'arrêt en janvier 2009 de la publicité en soirée sur les chaînes publiques. Début 2012, la publicité en journée doit ? en théorie ? s'arrêter elle aussi. FTP n'aura plus alors pour seules ressources que la publicité régionale de France 3, celle en outre-mer et sur Internet, ainsi que les clients extérieurs à France Télévisions (qui représentent aujourd'hui 10 % de la marge brute). L'hypothèse d'un maintien de la publicité en journée, évoquée par des parlementaires, « n'interrompt pas le processus, mais fait partie des discussions avec les candidats », a expliqué Philippe Santini.Le groupe public s'engagera auprès de l'acquéreur à utiliser FTP pour la vente de ses espaces publicitaires restants, jusqu'à fin 2014, a-t-il ajouté. Au-delà, il lancera un appel d'offres. Si France Télévisions retenait une autre régie, il pourrait alors céder ses 30 % dans FTP. Pour le patron de FTP, se doter d'un nouvel actionnaire « permettra d'investir pour se diversifier, par exemple dans la publicité locale ou le cinéma. Une des cibles pourrait être la régie des écrans cinéma Screenvision. Nous avons déjà essayé de la racheter, mais cela avait été refusé par France Télévisions ». JAMAL HENNI

latribune.fr

29 Oct 2009, 14:11

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