La solution à l'énigme de l'arrivée surprise de LVMH dans le tour de table d'Hermès Internationalational est enfin dévoilée. Selon un avis de l'AMF daté du 27 octobre, le groupe présidé par Bernard Arnault aurait mis la main sur 12,13 % du capital entre le 21 et le 22 octobre dernier via Sofidiv, une société holding, à l'issue du débouclage de ses positions dans le cadre de plusieurs contrats à terme conclus avec deux établissements financiers.Ces contrats dits d'« equity swap » ont ainsi permis à LVMH de bénéficier d'options d'achats sur 12.801.246 actions Hermès au cours du premier semestre 2008, alors que leur cours moyen durant la période atteignait 84,40 euros par titre.Grâce à ce procédé, le propriétaire de la marque Louis Vuitton a, jusque-là, pu se dispenser des fameuses déclarations de franchissement de seuils réglementaires fixés, notamment, à 5 %, 10 % et 15 % du capital, par l'AMF. D'autant que si l'on se réfère à la participation totale de 17,07 % de LVMH, le solde restant, soit 4,94 % (17,07-12,13) n'obligeait pas non plus Bernard Arnault à officialiser sa présence dans le tour de table d'Hermès.Si l'on en croit l'avis de l'AMF, LVMH pourrait continuer ses emplettes. De fait, le groupe mettra la main sur 204.056 nouveaux titres via un autre contrat d' « equity swap » en cours, représentant 0,19 % de l'ensemble des titres. En outre, pour les six mois à venir, la société déclare « envisager de poursuivre le cas échéant, ses achats d'actions Hermès Internationalational, en fonction des circonstances et de la situation de marché ». À la clôture de ce mercredi, l'action Hermès Internationalational valait 162,95 euros à la Bourse de Paris.Fabio Marquetty

latribune.fr

27 Oct 2010, 23:23

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