« Les polémiques [sur mon livre, Ndlr] ont caché les propositions. Les propositions étaient là. Elles sont en train d'être reprises par l'UMP, la gauche, François Bayrou... Mettre une régulation des conflits d'intérêts, ça peut aller dans le bon sens. J'espère qu'il y aura un créneau législatif. Sur ce sujet-là, quand on est abstrait, tout le monde s'en fiche, quand on est concret, tout le monde se fâche. Ils se sont fâchés, maintenant on travaille. »Martin Hirsch, président de l'Agence du service civique, auteur de « Pour en finir avec les conflits d'intérêts »Philippe Bruneau, directeur de la clientèle privée et entreprises chez Neuflize OBC et président du Cercle des fiscalistesOn n'échappera pas à une augmentation des droits de succession. Aujourd'hui la pression fiscale se concentre beaucoup trop sur le travail. On ne peut pas continuer à se focaliser comme ça sur la valeur travail et sur le mérite. En France, nous avons 95 % des successions en ligne directe qui sont exonérées d'impôts. Est-ce normal, dans un pays avec une économie dite libérale, qu'un euro hérité soit 2 à 3 fois moins imposé qu'un euro gagné par le travail ? »Didier Maus, constitutionnalistePour l'essentiel, les membres du Conseil économique, social et environnemental sont des représentants des activités vivantes de la nation, c'est-à-dire les syndicats, les entreprises, le monde agricole, l'artisanat, etc. Ce sont des personnes nommées en dehors de l'intervention du gouvernement. Les membres du CESE sont souvent des représentants très patentés de leur secteur. On n'envoie pas des seconds couteaux. »

latribune.fr

27 Oct 2010, 23:23

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