Des gens comme Willie Picket, guide touristique à La Nouvell...

Des gens comme Willie Picket, guide touristique à La Nouvelle-Orléans. La cinquantaine, il travaille depuis des années chez le même employeur, qui n'offre pas d'assurance-maladie. Il gagne correctement sa vie, mais n'a cependant pas les moyens de s'assurer. S'il tombe malade, il doit s'acquitter de la visite chez le médecin et acheter ses médicaments. Reste l'hôpital de charité en cas de coup dur, comme quand il s'est blessé au genou dans le cadre de son travail. Des gens comme Patricia Kresge, aussi. Divorcée, elle a, au fil des années, dépensé toutes ses économies pour soigner l'un de ses fils, 24 ans, handicapé mental. Au point de déménager de Virginie vers le Nouveau Mexique ? simplement parce que cet État offre des facilités d'accueil plus grandes pour son fils. Elle n'y a cependant trouvé qu'un « petit boulot »? Les non-assurés sont donc des gens de la classe moyenne. Souvent de petits entrepreneurs ou des travailleurs indépendants, rejoints depuis la crise par des milliers de chômeurs, puisque ce sont généralement les entreprises, ou en tout cas les grandes, qui paient en partie l'assurance de leurs salariés. Les très pauvres, eux, sont couverts par un système public. Lysiane J. BauduQui sont ces 47 millions d'Américains sans couverture maladie ?
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