Pas totalement, mais Barack Obama est en passe de bannir leu...

Pas totalement, mais Barack Obama est en passe de bannir leurs « pires pratiques ». Le texte du Sénat contient les « mesures les plus dures jamais prises pour responsabiliser le secteur », s'est-il félicité. Si le Congrès dans son ensemble retient les projets votés à la Chambre haute, les assureurs santé américains (UnitedHealth, WellPoint, etc.) ne pourront plus refuser d'accorder une police en raison de problèmes médicaux préexistants, cesser de couvrir un client sous prétexte qu'il a contracté une maladie ou imposer des « primes exorbitantes » en fonction de critères d'âge. De plus, les assureurs devront consacrer au moins 85 % de leurs recettes au financement des frais de santé de leurs clients, ce qui limitera le recyclage de leurs primes en frais de fonctionnement, en bénéfices ou en dividendes. Enfin, ces sociétés cofinanceront la réforme de la santé du Sénat dont le coût s'inscrit à 871 milliards de dollars sur dix ans. À partir de 2011, leurs impôts augmenteront pour être majorés de 70 milliards de dollars sur dix ans. Certains analystes jugent que les assureurs s'en tirent à bon compte. Le Sénat a en effet envisagé de fixer leur coefficient de recettes sur frais de santé (« medical loss ratio ») à 90 % et d'augmenter leurs impôts à hauteur de 6,7 milliards de dollars dès 2010. La réforme n'est donc pas si mauvaise pour le secteur. D'autant qu'en imposant aux Américains de se couvrir, elle leur apportera des millions de nouveaux clients. E. C.Les assureurs santé américains changeront-ils de « business model » ?
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