Easybike accélère sur le marché prospère du vélo électrique

Le marché français du vélo électrique, encore marginal par rapport à ses voisins hollandais ou allemands, est appelé à croître fortement ces prochaines années. Et MGF Easybike qui détient déjà 24 % de parts de marché en France compte bien profiter de cet essor. Créée en 2005 au moment où ce type de bicyclette était inexistant, la PME conçoit et distribue des vélos à assistance électrique (VAE). Elle a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,9 millions d'euros (exercice clos le 30 juin 2010), après 1,5 million d'euros en 2009. La société prévoit de fabriquer entre 18.000 et 20.000 vélos en 2011, pour un prix de vente moyen de 1 .000 euros (après 6.000 vélos vendus en 2009).Il y a deux ans, la France comptait 15.300 cycles VAE sur un total de 3,4 millions de vélos vendus, selon le CNPC (Conseil national des professions du cycle). « Le vélo électrique est considéré comme un marché de niche. Ce dernier est en plein essor et il va profiter à l'activité d'Easybike. Nous accompagnons l'entreprise afin de lui donner les moyens de se développer à l'international. Elle peut multiplier son chiffre d'affaires par cinq grâce à une stratégie de distribution multimarque et multicanal », souligne Virginie Delettre, chargée d'affaires à BNP Paribas Maison des Entrepreneurs, partenaire de la PME basée au Bourget (Seine-Saint-Denis).Easybike s'organise autour de deux activités : le développement et la commercialisation de cycles électriques en France, ainsi que des produits et services associés (accessoires et bagageries Newlook, vêtements urbain Doyouvelo, casques, etc. Son réseau actuel compte 320 revendeurs. Les vélos sont fabriqués et assemblés en Chine, près de Shanghai. « Notre entreprise va connaître cette année une forte croissance puisque notre chiffre d'affaires devrait dépasser les 10 millions d'euros », annonce Grégory Trébaol, le co-fondateur (avec Marc Atias). Pour financer sa croissance, la PME vient de lever 1,5 million d'euros, auprès d'investisseurs dont Sigma Gestion. Ces fonds serviront au développement technologique et à l'innovation, au renforcement des équipes et à la fabrication des modèles Solex. « Notre alliance avec la marque Solex en 2010 a été un tournant important. Nous distribuons leurs modèles électriques en France », souligne-t-il. De quoi se développer aussi à l'international. « Nous vendons nos cycles en Belgique depuis 2010 via la société Ieteren, et nous allons vendre en Chine avec l'aide d'un distributeur Décathlon. Depuis deux ans, nous vendons également nos produits en Australie via un distributeur local », précise Grégoire Trébaol.
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