Est-ce le calme avant la tempête ? Selon la Chambre des Notaires de Paris Ile-de-France, le mètre carré s\'élevait en moyenne à 8.340 euros à fin mai, en baisse de 1,3% sur un an. Il est en repli de 2,6% par rapport au point haut observé en août 2012, période au cours de laquelle le mètre carré se négociait en moyenne 8.460 euros. En Ile-de-France, les prix des logements anciens ont baissé de 1% en un an. Dans le détail, ils ont reculé de 1,7% en Seine-et-Marne et de seulement 0,4% dans les Hauts-de-Seine.>> Lire aussi : La vérité sur les chiffres de l\'immobilier« Avec des variations qui dépassent rarement 1% à la hausse ou à la baisse, en évolution trimestrielle comme en évolution annuelle, on peut dire que la stabilité des prix continue à caractériser globalement le marché francilien », commente la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France qui, au regard des promesses de vente conclues récemment, estiment que le prix du mètre carré resterait proches de 8.250 euros à Paris et de 5.300 euros dans les Hauts-de-Seine jusqu\'à la fin de l\'été.Une progression « circonstancielle » des ventesLa crise économique frappe-t-elle le marché immobilier de la revente ? Selon les notaires franciliens, les ventes ont progressé de 13% sur un an à Paris et les départements qui l\'entourent pour s\'élever à 30.700. Une progression qualifiée de « circonstancielle » par les Notaires. « L\'annonce d\'une nouvelle réforme de la fiscalité des plus-values immobilières - qui devrait prendre effet en septembre - et celle de l\'augmentation des plafonds des droits de mutation au profit des départements, qui pourrait intervenir à compter de janvier 2014, pourraient influencer de manière sensible le marché immobilier et entraîner une activité plus soutenue au dernier trimestre », expliquent les notaires.Cette accélération des ventes pourrait se prolonger en fin d\'année estiment-ils, contrecoup de l\'entrée en vigueur de la réforme de la fiscalité sur les plus values immobilières. « La modification fréquente des règles fiscales ne facilite pas la décision d\'achat ou de vente des ménages, ni la lecture des chiffres de l\'immobilier, créant notamment alternativement des périodes de moindre activité et d\'attentisme, et d\'autres d\'accélérations du nombre de ventes, considèrent les Notaires.>> Lire aussi : La distribution de crédits immobiliers rebondit, le marché, pas encore...Des baisses de prix plus importantes en ProvinceSi la baisse des prix est très modérée à Paris, elle est bien plus significative dans certaines métropoles régionales. Selon les Notaires de France, entre le premier trimestre 2012 et le premier trimestre 2013, le prix du mètre carré des appartements s\'est replié de 3,3% à Grenoble, 3,7% à Bordeaux, 3,8% à Nice, de 4,4% à Reims, de 5,4% à Metz, de 5,9% à Tours, de 6,4% à Strasbourg, de 6,7% à Amiens, de 7% à Orléans, de 7,3% à Toulon. La barre des 10% est franchie à Saint-Etienne (+10,9%) et à La Réunion (+11,1%). Marqué par un fléchissement de la demande, le marché du neuf n\'est pas épargné par cette baisse des prix. Toutefois, le retournement du marché immobilier n\'est pas pas total. En effet, dans certaines villes, les prix continuent de progresser. C\'est le cas à Lyon (+1,3%), à Montpellier (+1,6%), à Rouen (+2%), à Rennes, (+4,5%), à Clermont-Ferrand (+7,8%).  Pour aller plus loin : >> Consultez les dernières annonces immobilières>> Découvrez le prix de l\'immobilier dans votre rue>> Comparez les devis pour vos travaux>> Réalisez votre diagnostic immobilier  

latribune.fr

28 Juill 2013, 23:02

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