Malgré la crise, les affaires continuent

APPLE. Surfant sur le succès de son célèbre iPhone, le géant de l'électronique a signé un nouveau record au quatrième trimestre 2009-2010 (juillet à septembre), avec un bénéfice net de 4,3 milliards de dollars, soit un bond de 70 %. Le chiffre d'affaires, réalisé à hauteur de 57 % hors des États-Unis, a grimpé de 67 %, à 20,3 milliards.BANK OF AMERICA. Plus grande banque américaine depuis l'intégration de Merrill Lynch, Bank of America a trébuché au troisième trimestre. Sous l'effet d'une loi de protection des consommateurs, elle a subi une perte nette de 7,64 milliards de dollars. Elle est au coeur de l'affaire des saisies immobilières outre-Atlantique.FORD est tiré d'affaire, sans avoir été placé sous la protection de la loi sur les faillites comme ses compatriotes GM et Chrysler. Le groupe de Dearborn a enregistré un bénéfice net en hausse de 69 % au troisième trimestre à 1,68 milliard de dollars. Et ce, grâce à une hausse de 21 % de ses ventes aux États-Unis mêmes, où il regagne des parts de marché.GOLDMAN SACHS a perdu de sa superbe. En un an, son bénéfice a presque été divisé par deux. La faute à la chute de tension sur les marchés financiers. Le « Dodd-Frank Act », voté cet été aux États-Unis, l'obligera à limiter de manière drastique son fonds de commerce : le trading pour compte propre et la gestion alternative.GOOGLE. Le moteur de recherche sur Internet n'avait pas publié d'aussi bons résultats depuis deux ans. Tiré par une accélération du nombre de clics et par de bonnes recettes publicitaires, le bénéfice net du groupe, qui réalise encore 53 % de son activité aux États-Unis, a grimpé de 32 % au troisième trimestre, à 2,17 milliards de dollars.PROCTER & GAMBLE s'est immédiatement adapté à la crise en lançant des innovations à prix mini comme les couches Pampers Simply Dry ou les piles Duracell qui durent plus longtemps. Ses ventes, en progression de 2 % au premier trimestre de son exercice 2010-2011, sont ainsi tirées par la hausse de 8 % des volumes.WALMART - Le numéro un mondial de la distribution tire sa croissance de l'étranger, plus que de son réseau américain. Le Mexique, la Chine et le Brésil ont contribué aux 26 % de croissance enregistrée à l'étranger au deuxième trimestre de son exercice clos au 31 juillet. Aux États-Unis, les ventes de Walmart ont reculé de 1,8 % sur la période.
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