Les jeunes dirigeants sont sensibles à la biodiversité

Pour organiser les 29 et 30 octobre la rencontre de son réseau consacrée à la biodiversité, le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a choisi Saint-Malo, d'où partira la Route du Rhum. Et pour cause : il aura son bateau des « Jeunes Dirigeants » qui est marrainée par Jacqueline Tabarly et sera barré par Pierre-Yves Guennec. Ce thème de la biodiversité fait mouche auprès des jeunes dirigeants, si l'on en croit les résultats du baromètre CJD-« La Tribune »-CJD. 93,6 % des jeunes patrons interrogés se disent en effet convaincus que la biodiversité est « indispensable car elle rend des services que nous ne savons pas remplacer » et un tiers d'entre eux ont déjà inclus ce thème dans leur stratégie (33,2 %). « Nos adhérents sont sensibles aux soucis de la planète et à la biodiversité. Ils sont conscients qu'il va falloir trouver de nouveaux modèles économiques », constate Michel Meunier, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD), qui s'est fixé comme thème pour la stratégie 2010-2012 de remettre l'économie au service de la vie. Si elle est forte, la prise de conscience des jeunes entrepreneurs ne se traduit pas toujours par des actes. En effet seuls 25.3 % d'entre eux mènent effectivement une action pour la biodiversité. Quant, aux autres, ils se disent prêts à le faire, estimant à 60,9 % que ces actions sont un investissement à long terme, voire une source de performance (19,8 %).Taxe modulableEnfin, deux adhérents sur trois du CJD soutiennent l'idée d'une fiscalité écologique, modulable selon les respect des critères environnementaux. « Dans le souci de préserver la compétitivité française et de relever les défis de la protection de l'environnement, le CJD est favorable à la TVA sociale et propose de taxer en premier lieu la consommation des ressources naturelles, puis la consommation et enfin le travail », explique Michel Meunier. Bref, d'inverser la fiscalité. Il rappelle aussi que « sur le coût d'un I-Phone qui se monte à environ 500 euros, la taxe de recyclage ne se monte qu'à un euro. Or celle-ci pourrait passer à 7 ou 8 et alimenter un fonds destiné à développer la biodiversité ». Isabelle Moreau
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